La vie apporte parfois de surprenantes surprises. Riochet a depuis toujours des relations avec les oiseaux. Il peut se faire que lorsqu'il se promène dans les champs, un rossignol ou un compère-loriot vienne le survoler. Lorsque les fenêtres sont ouvertes chez lui, il arrive qu'un oiseau vienne se poser sur la Bilbliothèque aux Manuscrits.
Il eut l'honneur d'assister à la paisible agonie d'un piaf parisien qui se posa devant lui et mourut là de sa belle mort. Alors qu'il était agé de 9 ans, il trouve devant sa chambre à Marrakech un pigeon malade. Il sait que ces oiseaux-là sont porteurs de maladies. Mais il a des mains. Il prend le pigeon. Deux heures après, il est assailli par une méningite cérébro-spinale qui le tue. Les deux médecins traitants signent son autorisation d'inumation. Lui est dans son corps, bien vivant. Mais : plus de cerveau, plus de cœur, plus de poumons selon ces scientifiques d'alors. On est en 1953 au Maroc. Sa mère va dans la ville marocaine et trouve un rebouteux qui entre dans sa chambre et lui dit : "Tu es là. Je le sais. Il n'y a que toi qui puisses te sortir de là." Au matin, le petit Christian sort de sa tombe et va jouer. Le rebouteux (M. Vallier, vigneron de son état) lui lance : "Maintenant, tu peux poser tes mains. Tu peux faire comme moi."
R a toujours eu d'étonnantes relations avec les oiseaux qu'il estime prioritaires.
Dans cette chronique, "Le sifflement", il rappelle qu'en Inde existe la plus grande réserve naturelle pour ces bestioles. Un immense territoire interdit aux hommes, aux avions et à toute ingérence anthropomorphique. Là vivent des populations tranquilles et paisibles. R va parfois se balader, du fond de son lit et ne semble pas se faire repérer par les patrouilles sécuritaires de l'état-nation indou.
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Cette chronique enregistrée sur le portable de Philippe Moreau montre qu'il est possible de faire pareil à tout partisan du magazine R.net, à périodicité aléatoire.