R9, édition hommage
(Il est mort)
Avis d orage.
Grondait il aussi exactement oui à Saint-Hilaire de Brethmas cette nuit du 9 août 2018 ?
Tu fais chier
"Sijèpatoijèki"
Je te reconnaitrais toujours au travers de.
Un homme de paix repose en paix et
dépose la révolte à mes pieds qui sont les tiens.
Je te garde en mon cœur.
Je te garde mes yeux.
Je te garde dans quoi tu m'as guidé.
La connaissance pour reconnaissance.
Dans l'intersubjectivité
Et le poing de l'oiseau ouvert.
La couleur et les mots
Les coquelicots et la résurgence.
Tu vas me manquer mon vieux pépé.
Et caetera comme un gag qui n'en finira plus.
Je t'aime.
Histoires de quelques mots :
- "Je voudrais avoir un âne", disait-elle.
- "Tu m'as", lui dis-je.
Hier, " je n'ai rien oublié de toi".
Aujourd'hui, je n'oublierai rien de toi.
"Ce moment tranquille
Qui nous souvient
Que nous n'avons rien oublié l'un de l'autre."
Pouème de lui.
L'attaque.
"Le sable passait au rouge du soleil.
Un silence de bruit déjà
Un soupir d'enfant apeuré
Un rire de femme demie nue
Une gorgée demi bue.
Le lion posa sa main au sol.
Le taureau, en face, ferma sa gueule, l'oeil étonné.
Alors il entra
Seul et triste
Le pas lent et isolé
L'attaque ôtée de ses mains blanches.
Le dos droit.
La face d'une force de sourire et une pensée de soie.
On dirait "Matalo" comme un cri de sang pour les poitrines.
Je ne sais pas ce que je vis
Mais il ne se passa rien.
Ils sont partis.
Le sable semblait de sang avec le soleil.
Je ne l'ai plus jamais revue."
A toi, marcheur faiseur de bouquets.
En un temps comme de tout
Le pendu s'en est décroché.
De la tombe s'en est approché.
De la corde s'en est tâché.
En un temps comme de tout
Le ver à la bouche
Et le sang durci d'une vie rompue.
Il ne bandera plus.
A la prochaine copain.
Mon cher ami
Iako