Chère Maître,
Vous avez été désignée par Madame la Bâtonnière d'Alès pour prendre en charge mon affaire Bonhomme-Deleuze/Caumer-Riochet.
En dehors d'un contact téléphoné que j'ai eu à mon initiative avec votre secrétariat je n'ai aucune manifestation de votre part. J'espère qu'il n'y a pas là manquement à votre obligation professionnelle.
Mon portable défectueux ne me permet pas d'accéder aux SMS ou à la messagerie vocale.
Une affaire très grave
Cette affaire prend un caractère très grave.
Il y a péril en la demeure par suite d'un effondrement progressif du logement qui m'a été loué. La construction d'un étage sur cette maison datant de 1781 s'est faite il y a 31 ans sans permis de construire et au noir, ainsi que celle de deux garages attenants. En particulier l'un de ces garages empiète de 30 centimètres sur une longueur de 5 mètres sur la propriété voisine de madame Denise Forestier.
Madame Lucette Bonhomme-Deleuze, qui est la seule propriétaire selon mes estimations avait alors divorcé d'avec son époux Alain Bonhomme et s'était mise en concubinage avec un maçon italien qui a effectué les constructions au noir sans justificatif d'achat des matériaux de construction et donc sans permis de construire.
Madame la propriétaire s'est remise avec cet Alain Bonhomme et vit maintenant avec lui à l'étage. Elle m'a explicitement affirmé être la seule propriétaire et ne m'a jamais indiqué qu'elle déléguait la gestion à son concubin. Celui-ci en a pris l'initiative vraisemblablement sans son accord.
Celui-ci, un homme violent, mesurant 1,87m et pesant 125kg (selon ses dires), âgé de 83 ans affecte une lourde surdité que je crois qu'il n'a pas. De type européen il est alcoolique et consommateur quotidien de cannabis et de tabac, me semble-t-il. Le voisinage le traite de "calut" ce qui veut dire vous le savez "fou" et craint sa violence, c'est en tout cas ce qu'il m'a témoigné. Ancien chef d'entreprise de camionnage-déménagement, (domiciliée ici) il est soupçonné peut-être à tord d'emménager le jour, comme transporteur et de cambrioler ces déménagements la nuit. Plusieurs témoignages en ce sens peuvent être trouvés. Son fils Thierry âgé je crois de 45 ans, selon la rumeur sous contrôle judiciaire pour vol et violence, que Alain Bonhomme a eu en secondes noces (sa première épouse Lucette Deleuze ne lui ayant pas donné de progéniture) est lui aussi camionneur et procède selon toute vraisemblance à la même entreprise criminelle.
La mise en péril d'une maison
Cette construction à l'étage qu'il occupe, provoque un soulèvement du sol. Il n'y a pas de fondation car c'est un mazet. Le dallage remonte en certains endroits jusqu'à 5/6 centimètres. Les fissures des cloisons laissent passer un suintement permanent. Le taux d'humidité pourrait conduire à un diagnostic d'insalubrité. L'installation électrique, non conforme (fils apparents et lâches), conduit à des interruptions fréquentes. Je suis malvoyant à 95% et dans tous mes déplacements mes pieds me servent à "voir". Ce sol mouvant provoque des chocs et des chutes qui m'handicapent considérablement. De plus le disjoncteur EDF, les plombs et le compteur sont non chez moi mais chez le propriétaire. Dernièrement j'ai dû faire intervenir la gendarmerie et la Mairie pour rétablir le courant : le propriétaire refusant de le faire.
Le sanibroyeur des WC ne fonctionna plus pendant 48 heures. Il était inutile de déverser un sot d'eau, le système étant bloqué. Ceci me contraigna à déféquer au sol sur un journal que je pliai ensuite et allais porter dans les ordures à plus de 100 mètres de là. Vous conviendrez avec moi que la chose est particulièrement sordide et humiliante.
L'ERDF a mis 15 secondes pour appuyer sur le disjoncteur sur injonction de la gendarmerie : le propriétaire présent refusait d'ouvrir. Il a argué de ce que "c'est sa faute, pas la mienne".
En pleine canicule il y a environ 15 jours il a coupé l'eau.
Sur intervention de la gendarmerie, de la Mairie, du Samu social, et de mon entourage, il a enfin consenti à me rendre l'eau. Il a toutefois refusé obstinément, malgré toutes ces pressions, de rendre l'eau au jardin. Il a soudé ce robinet. Ce jardin de 250 mètres carrés est sa propriété. J'y ai planté des fleurs, un arbre, des tomates, trois framboisiers et des épices. Dans ce jardin en façade, j'y ai en liberté un lapin, une poule, un chat, un chien et dans un bassin creusé par mon bon ami Jean à même le sol, des poissons rouges. Depuis maintenant 15 jours je suis contraint d'arroser en transportant de la cuisine des seaux d'eau que je déverse. Le bassin lui-même demande 24 seaux deux fois par jour compte tenu de la chaleur, ceci malgré le fait que je suis lourdement handicapé par une arthrose cervicale paralysante. Je ne peux plus arroser la pelouse qui est calcinée et la plus grande partie des plantations est morte, en particulier les trois framboisiers. Bien que la Mairie lui ait enjoint de rétablir cette eau du jardin, il refuse. Selon toute vraisemblance - car je ne vois pas bien - il s'est introduit en mon absence pour arracher le tuyau et souder le robinet d'arrêt qui se trouve dans les WC. Il arrose lui-même en fredonnant sa partie de jardin et il remplit sa piscine bruyamment. J'en ai parfois les larmes aux yeux. Il y a là harcèlement et cruauté mentale.
Lors de mon installation au mois de juin 2015 il m'a affirmé avoir installé une fosse septique. J'ai découvert plus tard qu'en fait il déversait des eaux usagées dans le ruisseau Rieux et il me rend donc complice d'une grave atteinte écologique à la nappe phréatique. Il y a tromperie sur la chose. L'AVS de Nîmes, rue du Mail a été saisie par moi, la Mairie, la gendarmerie et le procureur. Le propriétaire ne semble pas vouloir réagir aux injonctions qui lui imposent la construction d'une station intermédiaire de traitement des eaux estimée à 20000€. Il m'a déclaré avec violence qu'il n'en avait rien à foutre. Cet état de fait dure depuis 31 ans.
La mise en péril d'une maison historique
Pour autant que je puisse en juger ce mazet construit en 1781 par un berger est un lieu historique : c'était un passage obligé pour les protestants occitans afin d'accéder aux Cévennes, lieu de résistance à la persécution. Tout indique que l'architecture était initiatique : construite en surplomb du Rieux, la maison offre une entrée principale basse dont la porte a un fer forgé en vitrail représentant une clé de sol. Trois marches intérieures permettent d'accéder. Sur la droite, la bergerie, en contrebas de 10 centimètres. La pièce à vivre est imposante : selon moi, elle permet la réunion d'une cinquantaine de personnes debout. Un premier pavé blanc occupe la première partie de cette pièce. Un rehaussement du sol permet d'accéder à un dallage noir étoilé blanc. Au fond une cheminée imposante a son âtre gravé de signes cabalistique qu'il faudrait déchiffrer. Les poutres au plafond sont taillées selon un code désignant probablement l'itinéraire à suivre pour rejoindre les Cévennes.
L'étage construit abusivement par la propriétaire servait de guet et de grenier à fourrage.
Je fais actuellement des démarches afin de corroborer cette analyse de ce bâtiment dont la valeur culturelle et historique me semble évidente.
Une enquête dans le village permet de confirmer cette hypothèse. Des Anciens disent que pour y accéder il fallait prononcer le mot de passe : "pour avoir la paix..." Ce sur quoi l'interlocuteur achevait : "il faut attendre la mort du Cardinal".
Des menaces de mort et des agressions permanentes
Alain Bonhomme m'a menacé de mort à deux reprises. Cela est donc avéré. Cela est d'autant plus avéré que la gendarmerie, avertie par moi, est intervenue et qu'il a devant la patrouille réitéré son propos. Ma plainte a donc été dûment enregistrée.
Sur mon indication, la patrouille à cherché les quatre fusils que selon le voisinage il possède. La patrouille n'en a pas trouvé trace, car je crois qu'il existe dans le four à pain de la partie de son jardin une cache secrète.
Son fils Thierry m'a de son côté lui aussi menacé de mort à deux reprises et j'ai porté plainte.
Ce Thierry Bonhomme m'assure quelquefois, selon son humeur d'alcoolique, que : "Cette nuit je ferais mieux de ne pas dormir car il allait venir avec un collègue pour m'abattre".
Plusieurs vols ont été commis. Des plaintes en ce sens ont été déposées par moi en gendarmerie de Vézenobres. Mon assureur a constaté ces vols et a accordé un premier chèque de 865 euros. Une estimation supplémentaire est en cours.
Je suis peintre et sculpteur sur pierre. Parmi ces vols des œuvres non estimables ont disparu et notamment ma dernière sculpture "La douleur", sculpture sur laquelle je travaille depuis 11 ans. Lors de l'avant-dernière exposition que j'ai faite dans le hall du siège social de la BNP à Nice, à la demande du directeur, en 2007, j'avais estimé certains formats de toile entre 2000 et 5000 Euros.
Tout dernièrement il a apposé sur la porte donnant sur l'extérieur un message de sa main titré en majuscule souligné : "dernier avertissement". Je tiens ce billet à votre disposition. Il notifie clairement que tout objet appuyé contre les murs ou accroché au grillage est considéré par lui comme des ordures. À la suite de quoi il a fait disparaître en particulier une toile d'un mètre dix par un mètre "La marelle", deux fauteuils de jardin, six coussins extérieurs, un banc de ma confection (je suis aussi menuisier) dont le plateau est peint par moi.
Il a à quatre reprises arraché la corde à linge. En mon absence il pénètre dans le jardin et coupe tous les cordages qui arriment parasol et autres meubles de jardin. Je l'accuse aussi d'avoir volé mon lapin "Fauve", que j'ai remplacé par un lapin blanc aux yeux bleus de race Busca, "Buscar", jeté dans le bassin des poissons des mégots de cigarette, ce qui les a tué. je les ai remplacés par deux poissons rouges, "Louise et Michel". Il a aussi fait disparaître mon chat "Olive". Je l'accuse aussi d'avoir tenté en voiture de tuer ma chienne "Kanaïl" qui a subi une fracture du train arrière gauche et une plaie ouverte de 10 centimètres. Tout ce petit monde vit avec moi dans mon logement que je nomme "Le nid du colibri", car je tente moi aussi de faire ma part. (Rhabi)
Il n'est pas rare que lors de mes déplacements pédestres je sois agressé par des véhicules que je suppose conduits par des complices. L'un d'eux est même parvenu à rouler sur ma canne d'aveugle qu'il a brisée. L'un de ces individus s'est présenté devant ma porte d'entrée, a sorti son sexe et a uriné sur mes pieds nus en m'intimant de foutre le camp d'ici.
Une forte suspicion de proxénétisme plane selon des enquêtes de voisinage poussées (je suis journaliste de profession). L'individu Alain Bonhomme serait un proxénète notoire. De 1981 à 1994, il aurait installé son épouse d'alors, Lucette, dans une roulotte, sur l'ancienne route de Nîmes, où elle se serait livré, loupiote rose à l'appui, à la prostitution. Il l'aurait battu et alcoolisé si besoin. L'extrême beauté de cette femme reste ici une véritable légende. Il possède un chien "Love". Il est absent du mois de septembre au mois de mai, période durant laquelle il habite à Alicante (Espagne). Il y aurait un réseau de 6 prostituées.
Le moindre passant confirme ces rumeurs. J'ai certains témoins qui me disent avoir pratiqué Lucette et en gardent un souvenir ému.
Selon d'autres rumeurs que je m'emploie à analyser, il serait le pourvoyeur et l'organisateur de parties fines auxquelles des notabilités auraient participé. Il possèderait des enregistrements et/ou des photographies dont il abuserait à des fins de chantage ou de pression nécessaires à sa protection. Selon moi il obtiendrait ainsi des privilèges. À la suite de mon intervention en ce sens le gendarme Sébastien Massat a dû quitter l'unité et se livrerait dorénavant sur moi à des agressions permanentes. Il se vengerait. Tout me laisse penser que je suis sur écoute et sous surveillance vidéo car à de multiples reprises j'ai pu vérifier qu'il n'était pas possible autrement que certaines informations privées soient communiquées.
Je me sens en danger de mort permanent et il y a manifestement péril en la demeure et assistance insuffisante à personne handicapée physique du 3eme âge subissant par ailleurs de graves maladies traitées par le Docteur Ravi. Depuis deux jours le Docteur Ravi a accordé mon internement en hôpital psychiatrique.
Les services de la Mairie, la gendarmerie, les pompiers et le maire en personne sont venus effectuer cet internement abusif, ce lundi 21 Août 2017 après 16:00. Le chef de l'unité psychiatrique de l'hôpital d'Alès, Docteur Sinard, m'a libéré au bout de 24 heures - alors que la loi et l'ordre du Préfet imposent 72 heures – indigné par ce qu'il a lui-même qualifié de "manœuvre dégradante". Il en a informé par téléphone, devant moi, mon médecin traitant François Ravi en estimant que "en 18 secondes" on pouvait constater que si "j'étais un procédurier et un chieur" cela ne signifiait pas que je suis un terroriste capable de sortir dans la rue avec une kalachnikov pour troubler l'ordre public comme l'indique expressément le décret d'internement promulgué par le gouvernement Sarkosy.
Mon fils Julien de Casabianca, âgé de 47 ans habitant Paris et mon grand ami Philippe Moreau (06 21 15 65 67) ont été avertis par le Dr Ravi lui-même de cet état de fait.
Dans le magazine R (www.christianriochet.net) vous trouverez des articles à ce propos.
Ceci est un SOS.
Christian Caumer-Riochet
Copies à la Mairie de Saint Hilaire de Brethmas, à la gendarmerie de Vézenobres, au Procureur de la République d'Alès, au procureur général de la république, à l'hôtel de police d'Alès, à la ligue des Droits de l'Homme, à la configuration générale du logement (CGL), à l'association "Que Choisir?" et au MRAP, à Philippe Moreau, Monique Houssin, Gilles Portalier, Emmanuel Voisin, Anne Adam.
Je me réserve le droit, chère Maître, d'alerter la presse grand public et notamment Mediapart.
La rédaction du magazine R, qui compte une centaine de partisans s'emploie à enquêter plus avant. Un numéro spécial de R est donc en préparation. Le comité de rédaction estime que ce Supplément devra paraître le 1er Avril 2018 manière de fêter les 1 an d'existence de ce journal d'informations, culturelles et laïques.
Le magazine R est à but non lucratif, refuse toutes publicités et toutes subventions venant du secteur privé.
R est édité par l'association Riochet, loi de 1901, à but non lucratif et non lucrative sans but.
NDLR
La rédaction a apporté certaines modifications à la lettre originale adressée à Maître Thomassian.