Hier matin 9 heures, à Saint-Martin-de-Valgalgues,
les quelques proches présents n'ont pas assisté à une cérémonie digne de ce nom :
Aucune présentation du cercueil n'a été faite,
aucun cahier de condoléances n'a été mis en place,
aucun accueil.
Et, en fin de matinée : une 'dispersion' des cendres, réduite aux quelques instants nécessaires au vidage de ce qui n'était même pas une urne funéraire dans un réceptacle commun, dans les jardins du crématorium.
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Nous tenons ici à remercier très chaleureusement les 9 – chiffre si emblématique pour Christian – personnes présentes
qui ont partagé cette matinée car, si la cérémonie en elle-même n'a été qu'une exécution sommaire, exécution qui aurait pu ne laisser qu'un fort sentiment d'amertume, la rencontre entre les personnes présentes (et qui se reconnaitront) en cette occasion, a été très particulièrement intense humainement, une dimension 'intersubjective' pour utiliser une terminologie chère à Christian qui aura marqué les esprits.
C'est ce souvenir que nous garderons.
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Nous rendrons hommage à notre ami,
camarade et homme d'humanité,
dans un prochain numéro de ce magazine.